La création de zones humides en faveur de la biodiversité : une bonne pratique déployée par Sylva Nova.

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Les zones humides représentent un des enjeux majeurs dans la restauration de la biodiversité. Depuis des siècles, l’homme a asséché des territoires, comblé les fossés et les mares, rectifié les cours d’eau et bétonné les berges, entrainant la disparition d’un cortège d’espèces typiques des zones humides. Ce biotope fragile a pourtant un grand rôle à jouer dans l’ensemble de la chaîne trophique, et par-delà, dans la stabilité de notre environnement.

Sylva Nova, dans sa quête de préservation des écosystèmes forestiers, a mis en œuvre différents projets de création ou d’amélioration de zones humides à Ecaussinnes, Hony (Esneux) et plus récemment à Villers-le-Bouillet. Focus à Hony au sein d’une forêt labellisée FSC.

Dans le but d’améliorer la qualité d’une forêt dans un paysage très vallonné, nous avons coupé et gyrobroyé un roncier dans un bas de pente. En février 2020, avec les fortes pluies, quatre sources naturelles ont créé des écoulements. Nous les avons immédiatement canalisées et créé une série de petites mares sur une centaine de mètres. Pour stabiliser les berges, nous avons planté 800 boutures de saules de vannerie (Salix triandra, viminalis, pentandra et purpurea) qui produisent un abondant pollen en début de printemps et nourrissent nombre d’animaux. A la belle saison, malgré l’extrême sècheresse, la zone est restée humide. Très vite, une cariçaie s’est développée et nous avons observé la présence de nombreux insectes (papillons, abeilles, syrphes, libellules, plécoptères, gerris…), mais aussi de grenouilles rousses, de tritons à crête etc. De nombreuses traces de gibier (chevreuils et sangliers) y sont aussi observées.

Ce milieu est désormais régulièrement entretenu pour éviter la recolonisation par les ronces et les plantes invasives, tandis qu’une vannière locale vient récolter les tiges de saules. Récemment, le milieu a été enrichi de semis de plantes à fleurs indigènes typiques des zones humides.

Sources et terrain fraîchement planté de saules en février 2020

En pleine sécheresse, la recolonisation de la terre nue est intense et le sol est resté humide malgré le climat.

 


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